Projections

Last day of freedom (Dernier jour de liberté), de Dee Hibbert-Jones et Nomi Talisman Nommé dans la catégorie « Meilleur court métrage documentaire » à la 88e Cérémonie des Oscars, 2016.
Lorsque Bill Babbitt réalise que son frère Manny a commis un meurtre, il ne sait comment réagir : doit-il appeler la police ? Last day of freedom, un récit personnel richement animé, raconte l’histoire d’une décision. Celle de Bill, qui décide de soutenir son frère et de prendre position contre la guerre, le crime, la peine capitale. Le film est le portrait d’un homme en prise avec les problématiques sociales les plus difficiles du moment : l’aide aux vétérans, l’accès aux soins psychiatriques et la justice criminelle. La musique originale du film est de Fred Fritha.

Bloodsworth. An innocent man (Bloodsworth, un homme innocent), de Gregory Bayne
Travail documentaire racontant l’incroyable dérive de Kirk Noble Bloodsworth dans le système judiciaire. Kirk est innocent, accusé et condamné à mort pour un crime qu’il n’a pas commis. Il fut le premier détenu en couloir de la mort à avoir été innocenté grâce à des analyses ADN, aux États-Unis. Sur la toile de fond de son combat, en 2013, pour l’abolition de la peine capitale dans un État qui l’a condamné à mort, Bloodsworth, un homme innocent nous offre un aperçu intime de ce cauchemar : être un homme innocent pris dans une véritable tempête d’injustice.

The wavering public ? The death penalty, justice, and public opinion
(Le public indécis ? La peine de mort, la justice et l’opinion publique),
de Yo Nagatsuka
Le documentaire propose une plongée rare dans la perception populaire de ce sujet si controversé au Japon. 135 citoyens ordinaires se rassemblent pendant deux jours dans une pièce. Ils écoutent, discutent, délibèrent sur la question du crime et de son châtiment. Le film explore la réflexion sur la peine de mort de citoyens ordinaires vivants dans un État favorable au maintien de la peine de mort, un pays où tout ce qui entoure son application est maintenu secret. Le projet de documentaire est l’œuvre du Dr Mai Sato (maître de conférences à l’université de Reading, Royaume-Uni) et a été rendu possible grâce aux fonds du ministère britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth du Royaume-Uni, du ministère des Affaires étrangères d’Allemagne, du ministère des Affaires étrangères de Norvège, du département fédéral des Affaires étrangères de Suisse, de la Commission européenne et de la fondation anglo-japonaise Daiwa. Un débat avec le Dr Mai Sato a suivi cette projection.

The penalty (La peine), de Will Francome et Mark Pizzey
Derrière The penalty se cache la même équipe qui a travaillé sur le documentaire One for ten (Un pour dix), qui pointait du doigt le coût humain de la peine de mort aux États-Unis. The penalty suit trois personnes prises dans la ligne de mire de la peine capitale et le paysage politique qui pourrait décider de leur sort. En visitant les coulisses de l’une des plus grosses affaires de l’histoire de la peine de mort aux États-Unis, le film se penche sur la crise du protocole d’injection létale qui a suivi une exécution ratée. Il suit également la réhabilitation d’un homme qui a passé quinze ans dans le couloir de la mort pour un crime qu’il n’a pas commis, et le parcours de la famille d’une jeune femme – sauvagement assassinée –, divisée par la position de l’État concernant la peine capitale.

Performance

« Final sentence 2003-2016 », de Michael O’Donnell,
musique de Luigi Dallapiccola, « Ciaccona », Intermezzo e Adagio for cello solo (1945) joué par Jan Koop
Michael O’Donnell est issu d’une génération de sculpteurs britanniques qui, dans les années 1980, est à l’origine d’une nouvelle approche du médium de la sculpture. Ancien doyen de l’Académie des arts plastiques d’Oslo, il est à présent professeur. « Final sentence 2003-2016 » est un travail mémoriel basé sur les derniers mots de condamnés à morts, au Texas.

Expositions

« Fenêtre sur le couloir de la mort, l’art à l’intérieur et à l’extérieur de l’enceinte de la prison »
Cette exposition est une œuvre collective unique, réalisée par des caricaturistes et des condamnés à mort. Elle a été imaginée par la journaliste Anne-Frédérique Widmann et le caricaturiste Patrick Chappatte, en collaboration avec la conservatrice Anne Hromadka de Los Angeles et avec le soutien du département fédéral suisse des Affaires étrangères.

« Des dessins contre la peine de mort », par Mana Neyestani
Mana Neyestani est un dessinateur iranien. Il a été emprisonné en 2006 à la suite de la publication de l’un de ses dessins. Libéré sous caution, il a quitté l’Iran avec son épouse et vit depuis à Paris. Mana Neyestani est un auteur précédemment invité par l’Icorn (Réseau international de villes refuges). Il travaille aujourd’hui pour plusieurs sites iraniens comme Rooz online, Mardomak et Radio Zamaneh.